C’était une tradition, les acheteurs associaient la configuration d’un appartement parisien à l’architecture d’un immeuble haussmannien. Roger Abecassis, Fondateur du Groupe Consultants Immobilier implanté dans l’ouest parisien, observe un lissage des prix qui révèle une nouvelle tendance laissant place à des biens plus modernes ; les acquéreurs privilégient désormais le confort d’un plan et recherchent des biens possédant de larges parties communes, un grand ascenseur et surtout un parking, où ils peuvent le cas échéant, s´ils font des locations de voiture comme souvent en France, garer leur véhicule de fonction.
Auparavant, l’acquéreur type parisien était à la recherche d’un appartement dans des immeubles haussmanniens bourgeois classiques ou éventuellement art nouveau ; depuis peu cette tendance tend à s’estomper. L’aspiration des futurs acheteurs de disposer d’espace extérieur (terrasse ou jardin) remet au goût du jour des constructions des années 30, 60 et 70 qui désormais séduisent.
Le prix peut même monter en flèche si de surcroit, une «griffe architecturale» y est associée. Par exemple, pour la période des années 60 à 70, les constructions signées Dubuisson, Ginsberg ou encore Tostivint, sont très prisées.
Les terrasses et jardins, de nouveaux critères de calculs
Par ailleurs, autrefois mathématiquement calculable, aujourd’hui, la valeur d‘un jardin ou d’une terrasse l’est mois. Les pondérations classiques : la moitié d’une surface de terrasse de plain pied ou bien le tiers sur un toit terrasse, n’ont plus lieu d’être. Maintenant, la valeur de la terrasse dépend d’une multiplicité de critères comme le dégagement de la vue, la vue éventuelle sur un monument, des possibles nuisances sonores, du rapport de surface entre celle de la terrasse et celle de l’appartement, etc.
Tour d’horizon en transactions
Cette Griffe de l’architecte influe encore plus aujourd’hui les transactions sur les immeubles art déco des années 30 très recherchés car ils allient le charme de l’ancien, la présence de parking, de balcons et de terrasses, du cachet malgré tout ancien, et surtout de la notoriété de beaucoup des bâtisseurs de cette période comme Michel Roux Spitz, Le Corbusier ou encore Mallet Stevens. Ainsi, par exemple pour ce dernier, le Groupe Consultants Immobilier a vendu dans sa rue en septembre 2010 à Jasmin, un rez de jardin de 120 m2 comprenant 3 chambres avec en plus une pièce en sous sol au prix de 1 425 000 €, produit dont la double valeur ajoutée réside dans le jardin et l’aura de Mallet Stevens.
Paris 8ème – rue Murillo, dans un immeuble 1960, un appartement de 140 m2 entièrement refait à neuf et bénéficiant d’un jardin donnant directement sur le parc Monceau, présenté à 3 090 000€, a été vendu par le Groupe Consultants Immobilier en 15 jours 2 950 000 € car le jardin donne directement sur le Parc Monceau.
Parc de Passy, dans un immeuble moderne de grand standing un duplex avec 5 pièces d’une surface de 146 m2 avec un jardin de 46 m2 et 2 parkings en parfait état – présenté à 1 890 000 € et a été vendu 1 750 000 € en deux semaines en juin 2010 car le jardin donne sur le parc plein sud.
Rédaction / Source de cet article :
Article proposé par www.consultants-immobilier.com.
Je crois qu’une terrasse augmente la valeur d’une propriété. Les gens veulent de plus en plus prolonger le confort de la maison l’extérieur.