Les résultats d’une étude de l’INREV publiée en Juin démontrent qu’il existe une gamme de liquidités dans l’univers des fonds plutôt que des distinctions nettes entre fonds à capital fixe et fonds à capital variable.
Les investisseurs ont récemment analysé des voies de sortie anticipée pour leurs investissements en fonds. Mais ces investisseurs ont constaté qu’il est difficile d’exercer ces réserves de liquidités. « Il y a plus de pression sur les investisseurs de réduire les allocations en immobilier à cause de l’effet dénominateur ou de rééquilibrer les allocations dans leur portefeuille immobilier » a expliqué Andrea Carpenter, Director of Research and Market information pour l’INREV. L’effet dénominateur se produit quand un investisseur est surpondéré en immobilier à cause de la baisse de valeurs de ses portefeuilles d’obligations et d’actions. « Cependant, les investisseurs sont souvent perçus comme des « distressed sellers » (vendeurs en difficulté) s’ils envisagent de négocier maintenant, entraînant différentes attentes de prix entre acheteurs et vendeurs. Pendant ce temps, les gestionnaires de fonds proposant des rachats ont été sous pression de satisfaire aux demandes des investisseurs à un moment où les liquidités seront plus que probablement insuffisantes. »
À peine 22 fonds sur un potentiel de 127 ont enregistré des négociations au cours des 12 derniers mois. Ils ont totalisé €655 millions mais les fonds ont affirmé qu’ils s’attendaient à une augmentation des négociations à l’avenir. En outre, 14 fonds sur 51 ont constaté des rachats qui s’élevaient à €571 millions mais les fonds s’attendent à moins de rachats à l’avenir.
L’intérêt des voies de sortie des investisseurs pourrait maintenant stimuler une hausse de l’utilisation des réserves de liquidités à l’avenir. Comme les investisseurs connaissent mieux les possibilités d’exercer des options de liquidités, cela pourrait entraîner une hausse de l’activité à long terme et un plus grand marché secondaire plus formalisé. Les investisseurs interrogés pour l’étude ont dit que le développement d’un marché secondaire était important.
« Les récentes conditions du marché ont forcé les investisseurs à en apprendre plus sur les aspects pratiques et les avantages potentiels de pouvoir rembourser ou négocier des parts dans les fonds. Cette expérience pourrait augmenter l’intérêt dans et l’attrait des liquidités dans des fonds immobiliers non cotés lorsque les conditions de marché seront plus stables » a expliqué Bernhard Berg, CEO de Generali Deutschland Immobilien et membre de l’INREV Management Board.